domingo, 29 de diciembre de 2019

LE PODCAST DE L'INTERVIEW

Enchantés de l'interview que la chaîne SER vient de diffuser sur le programme "À  vivre, ce sont deux jours". Voilà le podcast pour que vous puissiez l'écouter. Merci à Lourdes Lancho et à tous ceux qui nous ont accueillis à la station chaîne SER Valladolid.

Maguette Sow, auteur et protagoniste. Une image Fotokolg

Carmen Yanguas, l'écrivaine. Une image Fotokolg



EL PODCAST DE LA ENTREVISTA

Encantad@s con la entrevista que acaba de emitir la cadena SER en el programa "A VIVIR QUE SON DOS DÍAS". Os facilitamos el podcast para que podáis escucharlo. Gracias a Lourdes Lancho y a tod@s los que nos atendieron en la emisora de Valladolid.

DESAYUNANDO CON MAGUETTE SOW

Carmen en la presentación de Valoria. Foto de Fotokolg

Sow en la presentación de Valoria. Foto de Fotokolg

sábado, 28 de diciembre de 2019

LAS PRESENTACIONES Y ENTREVISTA EN LA CADENA SER

Este domingo 29 de diciembre tendréis la oportunidad de escucharnos en el programa "A vivir que son dos días" de la cadena Ser, en la sección "Desayunando con" junto a Lourdes Lancho. Se emite a las 8:30 de la mañana, hay que madrugar un poquito.
Nuestro agradecimiento a tant@s y tant@s amig@s que estáis difundiendo y compartiendo nuestras entradas y las noticias sobre el libro, gracias a vosotr@s estamos llegando muy lejos. Y como ya sabéis, no tenemos límites.
Estas son algunas imágenes de las presentaciones en Valladolid (Azacán), Burgos (Bar Poa) y Valoria la Buena (Ayuntamiento). Gracias también a ellos, que nos han ofrecido sus locales para llenarlos de gente buena.

En Azacán, Valladolid

Con Laly, Nacho, Curro en el Bar Poa de Enrique Villar, 
un amigo comprometido con el arte, la literatura y
 la solidaridad(Burgos).Foto de Emilio Palacios

Con Roberto Pelayo, en Valoria, foto de Fotokolg

La más emocionante, el salón de actos del Ayuntamiento
de Valoria,lleno de amig@s. Foto de Fotokolg


jueves, 26 de diciembre de 2019

PRESENTACIÓN DEL LIBRO PALABRA DE SOW

Por fin podemos presentar el libro en persona. Estábamos esperando esta oportunidad de coincidir autor y coautora y, aunque sabemos que son días complicados, esperamos que nos acompañéis y nos animéis como hasta ahora con vuestro apoyo. Ahí van los carteles con las fechas y lugares en los que podremos encontrarnos durante los próximos tres días. Os esperamos.


Calle Calzadas 5, Burgos

domingo, 8 de diciembre de 2019

ÇA AURRAIT PU ÊTRE NOTRE FINALE

Il y a quelques jours à peine, nous avons appris qu'une pirogue avait coulé dans les eaux mauritaniennes alors qu'ils se dirigeaient vers les îles Canaries. Grâce à plusieurs amis en Espagne et en Afrique, nous avons pu connaître l'histoire qui a conduit à une finale si triste et nous voudrions vous la raconter, car elle rappelle, et beaucoup, ce qui s'est passé lors du premier voyage de Sow vers l'Espagne.

La pirogue est partie il y a environ deux semaines, d'une ville côtière de la Gambie, accompagnée d'une autre similaire. Leur voyage aurait dû durer une semaine avant d'arriver à Las Palmas. Mais, apparemment, le destin avait d'autres plans pour eux. Les malheureux occupants du navire venaient de la Gambie et du Sénégal.

Le voyage comprenait environ 2000 km, plus exactement 1600 km. Un bateau comme celui-ci peut avancer à 10 km/h, si le vent ne soufflait pas en contre. Ils auraient dû parcourir environ 400 km en 24 heures et ils y seraient arrivés en 8 jours. Cependant, au cours de ces deux semaines, ils ont parcouru uniquement 1260 km, ce qui veut dire qu'ils ont porté un fort vent contre eux et qu'ils ne pouvaient pas se déplacer normalement.

Probablement, dans cette situation, ils ont consommé tout leur carburant et leur nourriture et ils chercheraient un endroit pour y accoster et essayer de trouver des provisions, d'où ils ont navigué si près de la côte. Mais dans ces circonstances, on ne sait pas quel type de côte on approche, dans cette zone entre Nuadibú et Nouakchot, il y a beaucoup de bancs de sable. Ils doivent s'être échoués dans l'une de ces banques près du continent. Par conséquent, ceux qui avaient plus de force et qui savaient nager ont arrivé à être sauvés, tandis que les corps des autres ont atteint les plages de Mauritanie. S'ils avaient navigué à une distance habituelle, les corps n'auraient jamais été récupérés, les vents qui arrivent de la terre les auraient entraînés dans la mer. 141 personnes ont voyagé dans le bateau, dont seulement 40 ont été sauvées. L'autre pirogue a été interceptée par la marine mauritanienne.

Les images qui accompagnent cette entrée sont un hommage à toutes.



Nous avertissons de l'extrême dureté de la vidéo. Toute personne ayant un minimum d'humanité aura du mal à le voir.


En recuerdo a tod@s l@s fallecid@s
Algunos de los supervivientes



Deux bateaux similaires étaient partis quelques semaines auparavant. Ils ont fait un voyage tranquille, ce qui a fait confiance les occupants des dernières pirogues aux conditions de la mer. En hiver, les vents qu'on doit confronter dans la mer sont aussi violents que ceux de l'été, mais pas leur durée. En été, une tempête comme celle qui nous a frappés pendant notre propre voyage peut durer quelques heures, voire une journée entière. Mais en hiver, cette situation peut même durer une semaine.

Chaque fois que ces faits se répètent, viennent à mon esprit les heures qui pourraient avoir été nos dernières heures, et je sais que la vie que je vis maintenant est un don de Dieu. Malheureusement, tout le monde n'a pas le même chance et la mer ne pardonne pas les erreurs.

La plupart de ces personnes sont issues de familles de pêcheurs, qui n'ont pratiquement aucun revenu. La tentation des salaires européens, même s'ils ne sont pas gras, encourage ces jeunes à sortir pour aider leurs familles, qui les attendront à jamais, ou d'autres membres de la famille qui travaillent déjà en Europe et qui ne les embrasseront plus jamais.

Reposez en paix.

PODRÍAMOS HABER SIDO NOSOTROS

Hace tan solo unos días que hemos tenido noticias de una patera que se ha hundido en aguas de Mauritania cuando se dirigían hacia las islas Canarias. Gracias a varios amigos de aquí y de allí hemos podido saber de la historia que ha llevado a tan triste final y quisiéramos contarla, porque recuerda y mucho a la que ocurrió en el primer viaje de Sow hacia España.
La patera salió hace unas dos semanas de un pueblo costero de Gambia, junto a otra parecida a ella. Su viaje debería haber durado  una semana hasta llegar a Las Palmas. Pero, al parecer, el destino se les torció igual que a nosotros. Los ocupantes de la malograda embarcación procedían de Gambia y Senegal.
El viaje comprendía unos 2000 km, más exactamente 1600 km. Una embarcación como la suya puede avanzar a 10 km/h, si no lleva el viento en contra. Podrian recorrer unos 400 km en 24 h y habrían llegado en 8 días. Sin embargo en esas dos semanas han recorrido 1260 km, lo que significa que llevaban un fuerte viento en contra y no podían avanzar con normalidad
Probablemente, en esa situación han consumido todo su combustible y los víveres y estarían buscando una zona en la que atracar y hacerse con provisiones, de ahí que navegaran tan cerca de la costa. Pero en esas circunstancias no se sabe a qué tipo de costa te acercas, en esa zona entre Nuadibú y Nouakchot hay muchos bancos de arena. Han debido encallar en uno de esos bancos cercanos a tierra firme. Por eso, los que tenían más fuerzas y sabían nadar han podido salvarse, mientras que los cuerpos de los otros han llegado hasta las playas de Mauritania. Si hubieran navegado a la distancia normal, nunca se habrían recuperado los cuerpos, los vientos que llegan desde tierra los habrían arrastrado hacia mar adentro. Viajaban en la barca 141 personas, de las que solo 40 se han salvado. La otra patera fue interceptada por la marina de Mauritania.
Las imágenes que acompañan esta entrada son un homenaje a tod@s ell@s.

Advertimos de la extrema dureza del vídeo. A cualquier persona con un mínimo de humanidad le costará terminar de verlo. 

En recuerdo a tod@s l@s fallecid@s
Algunos de los supervivientes



Apenas unas semanas antes habían salido dos pateras parecidas, que han hecho un viaje tranquilo, y eso les hizo confiar en las condiciones de la mar. El problema de zarpar para estos viajes en invierno, es que los vientos a los que te enfrentas son tan violentos como los de verano, pero no su duración. En verano una tormenta como la que nos afectó a nosotros puede durar unas horas, incluso un día entero. Pero en invierno esa situación puede prolongarse durante una semana incluso.
Cada vez que algo así ocurre me vienen a la memoria las horas que pudieron ser las últimas para nosotros y sé que la vida que vivo ahora es un regalo de Dios. Lamentablemente no todos tienen la misma suerte, y el mar no perdona los errores.
La mayoría de estas personas son de familias pescadoras, que no tienen apenas ingresos. La tentación que suponen los sueldos europeos, por mínimos que sean, animan a est@s jóvenes a salir para ayudar a sus familias, que les esperarán siempre en sus casas, o a otros familiares que ya trabajan en Europa y que ya nunca los abrazarán al llegar.
Descansen en paz.

domingo, 1 de diciembre de 2019

L'ORIGINE DE L'HISTOIRE






Voilà Mame Sokhna Mbengue. C'était le nom de ma grand mère, et aussi celui de ma pirogue. Je l'avais construite du bois de ma deuxième pirogue, en 2004. Celle qui m'avait presque conduit en Espagne. Je m'en souviens très bien, parce que l'on fêtait le 44 anniversaire de l'indépendence du Sénégal, le 4ème du 4 (avril) du 44ème année de l'Indépendance. Celle-là était 10 m de long, et j'ai employé son bois, d'une bonne qualité, pour construire celle de l'image, à 18m.
Lorsqu'on parle en Europe de pirogues, l'idée qui vient à l'esprit est celle d'un tout petit bateau remplit au ras de gens qui naufragent ou, heureusement, qui arrivent dans quelque plage de la Méditerranée ou de l'Océan Atlantique.
La plupart des européens ne connaissent pas ce qu'une pirogue (gal) peut signifier pour une famille sénégalaise. Une de ces pirogues est, en soi-même, une entreprise. De 20 à 30 personnes peuvent y travailler, entre pêcheurs, vendeurs, distributeurs des poissons.
Grâce aux revenus produits par une pirogue, presque 100 personnes peuvent supporter les frais du jour le jour. El la plupart de ces travailleurs appartiennent à une même famille. Celles du Sénégal sont très nombreuses.
 Chaque pirogue arrivée dans les côtes Espagnoles est, bien détruite si elle est tout à fait abîmée, bien saisie et transportée dans un des dépôts préparés pour les bateaux qui sont saisis à cause de differents infractions. Elles y attendent l'ordre de destruction venue d'un jugé et qui pourrait mettre même cinq ans à arriver. Seulement les bâteaux de plaisance ou ceux qui sont pneumatiques pourront être mis aux enchères.
Cette face des migrations n'est presque jamais annalysée. Mais chaque piroque est une entreprise familiale fermée, un besoin de récommencer qui se crée au pays d'origine. En ce cas, au Sénégal. Pourquoi allait une famille laisser partir sa première source de revenus? Uniquement parce que les mers du Sénégal sont décimés, en ruine, à cause des grands bâteaux de pêche européens et asiatiques.
Mais les européens qui critiquent l'arrivée d'immigrés sur les côtes de leurs pays, savent-ils que leurs propres gouvernements poussent ces pirogues dans la mer?
Nous ne connaissons pas les raisons de chaque migrant pour décider de partir, mais, chez les pêcheurs, la perte de capacité de pêche à cause des grandes puissances a beaucoup influencé. Et on n'en parle jamais.
Cette pirogue a sauvé ma vie pendant mon premier voyage. Peut être elle n'existe plus, mais dans mon esprit, elle continue vivante.



LE SUICIDE D'OMAR

Il y a quelques semaines, nous avons lu et entendu parler du suicide d'un jeune Guinéen Conakri qui avait presque réalisé son rêve d'atteindre l'Europe. Il est arrivé en Espagne en mai 2019 et  il a été reconnu comme mineur et interné dans un centre pour les MENA où il a tenté de rétablir son esprit traumatisé lors de ce voyage difficile. Dans ce processus, un test osseux dont nous avons déjà parlé dans ce blog et dans le livre PALABRA DE SOW, détermine en octobre qu'il n’est pas mineur. Et on le jette dans la rue. À l'impuissance. Pour un test dont la crédibilité est plus que remise en question. La déshumanisation termine à nouveau avec la vie d'un garçon qui ne pouvait plus résister, malgré l'aide de particuliers qui tentaient de l'accueillir et de l'aider.

Ils ne sont que des enfants, ils habitent dans des centres surpeuplés, effrayés, ils ne comprennent pas la langue ou la culture. Ils ont seulement besoin d'insertion, de formation, de soutien. Méfiez-vous des informations sur les médias, car elles sont manipulées à l'extrême.

EL SUICIDIO DE OMAR

Hace algunas semanas leímos y escuchamos la noticia del suicidio de un joven de Guinea Conakri que casi acababa de lograr su sueño de alcanzar Europa. Llegó a España en mayo de 2019 y fue reconocido como menor e internado en un centro para MENAs donde intentaba reconstruir su ánimo traumatizado por el duro viaje. En este proceso, una prueba ósea de las que ya hemos hablado en este blog y en el libro PALABRA DE SOW, determina en octubre que no es menor. A la calle. Al desamparo. Por una prueba cuya credibilidad está más que puesta en duda. La deshumanización termina de nuevo con la vida  de un muchacho que no pudo resistir más, a pesar de la ayuda de personas particulares que trataron de acogerle y ayudarle. 
Por favor, son niñ@s, internad@s, hacinad@s, asustad@s, no comprenden el idioma ni la cultura. Solo necesitan inserción, formación, apoyo. Cuidado con las informaciones que nos cuelan en los medios, porque están manipuladas hasta el extremo.

miércoles, 6 de noviembre de 2019

NOTRE LIVRE EST DÉJÀ PUBLIÉ

Il semblait que ce moment n'allait jamais arriver mais, finalement, le livre PALABRA DE SOW (MOTS DE SOW),  pour lequel nous avons travaillé si dur, est déjà à vendre.

Nous ne voulons (ou ne pouvons) pas vous donner plus d'indices par rapport à ce que vous allez trouver sur ses pages. Vus les sujets que nous avons posés sur ce blog, vous en aurez, cést sûr, une idée.

Nous espérons arriver à traduire le texte au français et que vous pourrez profiter de sa lecture au Sénégal et partout dans la francophonie, car nous sommes presque certains que vous allez l'aimer. 
Nos plus sincères remerciements à ceux qui nous ont aidés, soutenus et suivis pendant ce processus. Nous attendons, impatients, vos critiques.

POUR OBTENIR CE LIVRE (EN ESPAGNOL), CONTACTEZ NOUS SUR CE BLOG-CI OU SUR LA PAGE  "EDITORIAL MUNDO NEGRO".

Couverture du livre


YA ESTÁ DISPONIBLE EL LIBRO

Parecía que no llegaba el momento, pero por fin ya está a la venta el libro PALABRA DE SOW, en el que tanto hemos trabajado.
No queremos ni podemos daros más pistas de lo que vais a encontrar entre sus páginas porque con los temas que hemos ido tratando en el blog, creo que os habréis hecho una idea.
Solo esperamos que os animéis a comprarlo, a leerlo y a hacerlo circular, porque estamos casi segur@s de que os va a gustar. Tal vez no compartáis todo lo que en él se dice, tal vez os emocione y os mueva algunos sentimientos, o quizás solo aprendáis alguna realidad que desconocíais. Nos basta con que os llegue y apreciéis en alguna medida el esfuerzo que ha supuesto plasmar en unas pocas páginas tantas vivencias y tantos años de batalla. Mil gracias una vez más a quienes habéis ayudado, apoyado y seguido este proceso. Algunos ya lo tenéis en un solo día, esperamos vuestra crítica.


PODÉIS CONSEGUIR VUESTRO EJEMPLAR PONIÉNDOOS EN CONTACTO CON NOSOTROS EN ESTE BLOG, EN NUESTRO CORREO ELECTRÓNICO  redseneval@gmail.com, EN LA PÁGINA DE LA EDITORIAL MUNDO NEGRO.



RESEÑA


PORTADA




















Por suerte o por desgracia, llega al mundo con un "hermano", la novela EN (TU) MEMORIA. No era intencionado que coincidieran, cosas del asunto editorial, pero esperamos que se acompañen y se impulsen uno a otro en su llegada al público.




viernes, 11 de octubre de 2019

L´ ASYMÉTRIE ENTRE DEUX MONDES

Cet été, j'ai eu l'honneur d'avoir été invitée par mon ami Maguette Sow à visiter le Sénégal. Il m'a proportioné sa maison et celle de sa famille, y compris celle de sa sœur, pour y passer quelques journées en vacances avec une amie. Et je n’ai pas hésité, j’ai cherché un vol aller-retour abordable aux dates qui nous convenaient à tous les deux et nous avons préparé nos valises. Nous n'avions plus rien à penser, car tout ce qui était nécessaire à Dakar et ses environs était fourni par sa sœur, ses neveux et nièces, sa femme et ses enfants. Avant prendre l'avion, nous nous sommes renseignées d'après les conditions pour pouvoir visiter le pays, des vaccinations et des visas. Les vaccins étaient une question d'attendre quelques jours. En ce qui concerne le visa, à l'ambassade, on nous a dit qu'en tant qu'Européennes, nous n'avions besoin d'aucune procédure pour rester dans le pays. Au Sénégal, nous avons reçu un traitement amical dans tous les endroits que nous avons visités, mangé, bavardé et apprécié la compagnie de gens de qualité partout. Nous avons profité de la joie et de la couleur de l’Afrique.
Avec Taco, Maguette et mon amie Encarna (Jongo ma)
en bateau vers Gore

Avec Bousso, Maguette et leur père, Encarna et moi

En promenade avec la belle Taco
Suite à cette visite, on a beaucoup pensé aux énormes difficultés que les sénégalais trouvent au moment de voyager en Espagne, même si une partie de leurs familles sont ici. Maguette Sow, il ne peut pas recevoir librement la visite de ses proches chez lui, même si sa résidence est en ordre depuis des années en Espagne. Pour obtenir un visa de visiteur, ils ont besoin de paperasse sans fin avec les traductions qui en résultent (à 50 € la page) et de rendez-vous pour un minimum de six mois, plus probablement un an plus tard, l'approbation du gouvernement d'ici et de l'ambassade de là. Ça arrive toujours. Et après, c'est la méconfiance dès leur arrivée en Espagne, le soupçon, la criminalisation même envers  les enfants.


On devrait parler plutot en Europe de vrais renseignements, d'intégration, d'acceptation. Le reste... il vaut mieux laisser tomber.

LA ASIMETRÍA ENTRE DOS MUNDOS

Este verano tuve el honor de ser invitada por mi amigo Maguette Sow. Me ofreció su casa y la de su familia, incluida la de su hermana, para pasar unos días de vacaciones con una amiga. Y no lo dudé, busqué un vuelo de ida y vuelta asequible en las fechas que nos cuadraban a ambas y preparamos las maletas. No tuvimos nada más en que pensar, porque todo lo necesario en Dakar y sus alrededores nos lo proporcionaron su hermana, sus sobrinas y sobrinos, su mujer y sus hijos, además de él mismo. Antes de coger el vuelo nos informamos acerca de las condiciones para visitar el país, vacunas y visado. Las vacunas fueron cosa de esperar unos días y banderillazo. En cuanto al visado, en la embajada se nos indicó que siendo europeas no necesitábamos trámite ninguno para permanecer en el país. Una vez allí, recibimos un trato acogedor y amable en todos los lugares que visitamos, comimos, charlamos y disfrutamos de la compañía de buena gente en todas partes y nos llevamos un poco de la alegría y el color de África. 

Con Taco, sobrina de Sow, en el barco hacia Gore

Con Sow, su hermana Bousso y su padre

Con Taco, paseando por la isla de los esclavos
A raíz de esta visita, me viene a la cabeza las enormes dificultades que tienen ellos para venir a España, incluso teniendo a sus familiares aquí. Sow no puede recibir libremente la visita de sus familiares en su casa, incluso teniendo la residencia en regla desde hace años en España. Para conseguir un visado de visita son necesarios interminables papeleos con sus consiguientes traducciones juradas (a 50€ la página) y citas para seis meses mínimo, más probablemente un año más tarde, el visto bueno del gobierno de aquí y la embajada de allá que no siempre se consigue. Para ponerlos en duda en cuanto ponen el pie en España, sospechar, desconfiar, criminalizar incluso a los niños.
Deberíamos hablar más de información real, integración, aceptación. Lo demás sobra.

sábado, 31 de agosto de 2019

LA CRIMINALIZACIÓN DE LOS INMIGRANTES EN ESPAÑA

Por cada 100 personas que entran en España saltando las vallas de Ceuta y Melilla, entran por el aeropuerto 400 personas no legalizadas que permanecerán en el país. Sin embargo, los que entran por la valla se juegan la vida porque no tienen nada, la pobreza es lo que les obliga a elegir ese camino. Los que han entrado como turistas, pagando un billete de avión y un alojamiento normalmente, tienen recursos. Quieren mejorar su vida, como los otros, pero no son pobres. Es por este motivo por lo que se nos insiste en los primeros mientras no se presta atención a los segundos.
La pobreza es lo que está criminalizado. Nos muestran una horda de personas que han saltado la valla y nos bombardean con un discurso del miedo. Automáticamente, al entrar son ya criminales que amenazan tu seguridad y la de tu familia. Aunque en su vida hayan delinquido y se estén jugando la vida literalmente por sacar adelante a su familia.
Este discurso hace que cuando muchas personas se encuentran con un inmigrante en cualquier ámbito, desconfíen o incluso lo eviten.
Que cuando un inmigrante se enfrente a la justicia por una infracción, que no por un crimen, frecuentemente ligada a su estado de pobreza, sea tratado por la mayoría de los jueces y policías como criminal, sin haberlo sido jamás. En España se presume de tener una justicia universal, se asigna a cualquiera que no puede pagar un abogado de oficio. Pero es triste comprobar que poco pueden hacer frente a la ley de extranjería en vigor y que en la mayoría de las veces trabajan ya rendidos de antemano a que al inmigrante se le condene a penas exageradas. No luchan realmente por ellos, admiten mecánicamente lo que viene ocurriendo a los precedentes admitiéndolo como normalidad.
No son criminales y no nos invaden. Invadir es lo que tradicionalmente ha hecho Europa con África, tomando sus gobiernos, sus recursos, incluso sus personas como si de entrada les pertenecieran.


Varios inmigrantes en el aeropuerto
Grupo de subsaharianos celebra recientemente el salto de la valla




Dibujo que representa la disposición de los esclavos africanos en los barcos
Esquema de la distribución de los esclavos en un barco esclavista... no hace tanto

¿Y si pudiéramos olvidarnos de las diferencias y centrarnos solo en las personas?


LA CRIMINALISATION DES IMMIGRÉS EN ESPAGNE

Sur 100 personnes qui entrent en Espagne en franchissant les barrières de Ceuta et Melilla, 400 personnes non légalisées, et qui resteront dans le pays, y entrent par avion. 

Cependant, ceux qu'y entrent à travers la barrière risquent leur vie parce qu’ils n’ont rien, c'est la pauvreté qui les oblige à choisir cette voie. Ceux qui sont entrés en tant que des touristes, en payant un billet d'avion et un hébergement normalement, ils ont des ressources. Ils veulent améliorer leur vie, comme les autres, mais ils ne sont pas pauvres. C'est pour ça que les moyens nous font remarquer les premiers, alors qu'aucune attention n'est accordée aux derniers.

C'est la pauvreté qui est criminalisée. On montre les spectateurs une horde de gens qui sont arrivés à sauter la clôture et on bombardent la population d'un discours basé sur la peur. Automatiquement, du moment de l'entrée, ils sont déjà traités de criminels qui menacent la sécurité des citoyens et de leurs familles. Bien qu' ils n'aient jamais commis des crimes et qu'ils risquent littéralement leur vie pour faire améliorer le futur de leurs propres familles.

Ce discours a comme conséquence que nombreuses personnes méfient ou même évitent tout rapport avec un immigré dans n'importe quel domaine. 

Quand un immigré doit faire face à la justice pour une infraction, et non pour un crime, souvent lié à son état de pauvreté, il est traité par la majorité des juges et des policiers comme un criminel, sans jamais l'avoir été. En Espagne, un pays fier d'avoir une justice universelle, un avocat ex officio est attribué à quiconque qui ne peut pas payer. Mais il est regrettable de constater que la loi sur l’immigration en vigueur ne leur permet guère de travailler en faveur de leur client. Dans la plupart des cas, ces personnes baissent leurs bras devant des peines exagérées qui tombent systématiquement sur l'immigré. Ils ne se battent pas vraiment pour eux, ils admettent mécaniquement ce qui s'est passé dans les précédents. Alors, c'est normal. La ratio d'étrangers dans les prisons de l'Espagne es de plus en plus grande, bien qu'ils ne soient pas de vrais criminels.

Remarquons bien ça. Nous ne sommes pas des criminels et  nous n'envahissons pas l'Europe, comme on y dit. L’invasion est ce que l’Europe a toujours fait avec l’Afrique, prenant ses gouvernements, ses ressources, même ses gens comme s’ils leur appartenaient.


Plusieurs africains montrent leur joie après avoir sauté la clôture

Quelques immigrés à l'aéroport de Madrid Adolfo Suárez



Disposition des esclaves africains dans les bateaux d'esclavage dans la cave, surpeuplée
Schéma de la distribution des esclaves dans un navire


Traitons les gens en tant que des humains, ne nous laissons pas tromper par les manipulateurs, n'ayons pas peur aux differences.

sábado, 24 de agosto de 2019

PRÉSENTATION ET ÉDITION D'UN LIVRE QUI VISE À MONTRER UNE RÉALITÉ

Si vous êtes venu jusqu´à notre blog, c’est parce que vous avez quelque rapport avec l’Afrique.

Ou peut-être que vous pensez à l'avoir dans un prochain avenir.

Quel que soit votre cas, RED SENEVAL vise à être le lieu commun des gens qui pensent qu'il peut exister un rapport beaucoup plus enrichissant entre l'Europe et l'Afrique.

Et ce n'est pas parce que celui de maintenant ne le soit pas. Mais nous savons que ça peut beaucoup  améliorer. Et nous nous avons proposé de faire notre part.

Nous avons beaucoup d’idées et de projets en tête, ils vont petit à petit peupler ce blog de nouveaux articles. Pour le moment, nous avons les portes ouvertes. Aux idées, aux amis, aux collaborateurs. Et nos bras sont sont également ouverts pour accueillir, mettre en contact, soutenir, accompagner les personnes venues d'Afrique sur ces terres en quête d'un avenir et qui ont besoin d'un premier contact humain. Et aussi pour les personnes ici, en Europe, en Espagne, qui souhaitent collaborer, approfondir, connaître d’autres réalités ou qui ont besoin d’être soutenues dans quelques situations de difficulté.

Ouvrons cette porte et commençons à marcher.

Notre devise est Teranga, l'hospitalité. Le Sénégal est le pays de l'hospitalité, nous voulons l'être aussi.



Bienvenue à RED SENEVAL. Nous commençons ce voyage de voyages.

Eh bien! Voici notre première activité, dans laquelle nous espérons que quelques-uns d'entre vous allez nous accompagner.
Il s'agit de la publication d'un livre. Peut être, vous nous avez déjà entendu en parler, et même vous avez conseillé Sow de raconter toutes les immenses difficultés  qu'i a traversées jusqu'au moment de la legalisation de sa situation.
Eh bien, ça y est. On pourra l'avoir dans les mains bientôt. Nous avons déjà une bonne éditorial, mais ses tirages son petits et nous voudrions arriver un peu plus loin. C'est pour ça que nous avons crée une compte de crowfounding (je crois que c'est comme ça qu'on l'écrit). Vous n'avez que cliquer là:


Nou n'avons pas d'expérience, mais on espère que vous pourrez y contribuer avec une aide économique ou en partageant le lien.
Merci à tous de vos témoignages et de votre appuy pendant ces premiers pas. Allons-y!! Avec joie!


lunes, 19 de agosto de 2019

¿ES EUROPA REALMENTE UN CONTINENTE SEGURO?

Hoy queremos hablar de todo lo que desde nuestra infancia en Senegal y otros países africanos se nos dice acerca de Europa.
Se nos insiste desde todos los medios en que Europa es un continente seguro, en el que todos los sueños de futuro son posibles, el mejor lugar donde cualquiera querría vivir, en el que los problemas desaparecen. Y eso es lo que la mayoría de los africanos cree, mayoría en la que yo ya no me incluyo. Y no es que en Europa no haya encontrado un modo de ganarme la vida. Se trata sobre todo del enorme precio que se paga para ello. Y de eso nunca se nos habla allí. Por eso cualquier joven africano con ciertas inquietudes arriesga lo que sea para llegar a la "tierra prometida".
Sin embargo, no creo que los africanos que parten desde Libia, un país arrasado por las potencias europeas y norteamericana, pasando tantos sufrimientos hasta llegar a aguas internacionales, tengan ya hoy en día la misma idea. Su única posibilidad de salir de la desesperación y salvar la vida era ser rescatados por alguna ONG. Viendo lo que está pasando desde hace tiempo, que los barcos gubernamentales de salvamento marítimo se limitan a mirar, sin hacer nada, mientras ellos mueren ahogados o víctimas de la debilidad por enfermedades no atendidas o la falta de agua y alimentos que se produce tras días de hacinamiento. Muera quien muera, nada importa para los gobiernos que los mandan, ¿qué tipo de salvamento es ese? ¿Lo único que importa es que no atraviesen las fronteras europeas. 
¿Quién está seguro en Europa? La cuna de la democracia, de las oportunidades para todos, ¿ofrece seguridad a quienes se la piden en estado de absoluta desesperación? Personas que huyen de un país en conflicto para salvar su vida y sin embargo la pierden ante la mirada de representantes del continente perfecto.
Puedo decirlo en primera persona porque en mi llegada y permanencia en Europa, en concreto España, he visto situaciones muy duras de pérdida de derechos fundamentales que estos gobiernos dicen defender a capa y espada. Y sé, por mi misma experiencia personal, que la gran mayoría de los europeos no están de acuerdo con la postura de sus gobiernos en estas situaciones que ya se repiten con demasiada frecuencia. Los ciudadanos  europeos de base forman parte en su mayoría de los que apoyan iniciativas como las de Open Arms o Médicos sin fronteras, que se hacen a la mar para intentar resolver lo que sus gobiernos no están resolviendo. Y la verdadera solución no está en pagar a los gobiernos norteafricanos para que controlen la salida de pateras. La solución está en dejar de pisar el cuello de los países de origen, dejarlos crecer basándose en sus propios principios económicos y sociales, dejar de asfixiarlos en la pobreza y en la basura. 
No se les pide limosna, no se les pide más. Los que estamos aquí, gracias a Dios, nos ganamos a pulso cada céntimo que conseguimos para nosotros y nuestras familias.




L'EUROPE, C'EST VRAIMENT UN CONTINENT EN SÉCURITÉ?

Aujourd'hui, on voudrait parler de tous les beaux mots qu'on nous parle, d'après l'Europe, chez nous, les Africains.
On nous a fermement convaincus que l'Europe est un continent en sécurité, où tous les rêves d'avenir sont possibles, le meilleur lieu où quiconque pourrait vivre, où les problèmes disparaissent.
 Et la plupart des Africains le croient sans hésiter, moi y pas compris. Et ce n'est pas que je n'ai pas trouvé un moyen de gagner ma vie en Europe, mais l'énorme prix à payer pour y arriver.
Et on n'en parle jamais en Afrique.
C'est pourquoi tout jeune Africain inquiet de son futur risque tout pour arriver à la "terre promise".
Cependant, je ne crois pas que les gens qui partent de la Lybie, ravagée par un conflit originé par les grandes puissances européennes et de l'Amérique du nord, et qui subissent tant de souffrances pour arriver aux eaux internationales, aient maintenant la même idée. Se trouvant devant les bateaux de sauvetage maritime gouvernamentaux qui les regardent mourir à cause des naufrages ou des maladies causées par le manque d'eau ou de nourritures, des médicaments, ils ne doivent pas du tout se ressentir en sécurité.
Rien ne compte pour les gouvernements des pays qui les envoient à rien faire que d'éviter que les immigrés traversent leurs frontières.
Qui se trouve en sécurité en Europe?
Le berceau de la démocratie, des opportunités pour tous, offre-t-il la sécurité à ceux qui le lui demandent dans un état de désespoir absolu? Les personnes qui s'en fuient d'un pays en conflit pour sauver leur vie, tout en la perdant devant la fainéantise des représentants du continent parfait, ne doivert pas y croire non plus
.

Je peux le dire à la première personne parce que, lors de mon arrivée et de ma présence en Europe, en particulier en Espagne, j'ai été confronté à des situations très difficiles de perte des droits fondamentaux que ces gouvernements prétendent défendre de tout leur mieux. Et je sais personnellement que la grande majorité des Européens n’est pas d’accord avec la position de leurs gouvernements dans des situations qui se répètent déjà trop souvent.
Les citoyens européens de base appartiennent principalement à ceux qui soutiennent des initiatives comme celles d'Open Arms ou des Médecins sans frontières, qui prennent la mer pour tenter de résoudre ce que leurs gouvernements ne résolvent pas. Et la vraie solution n' est pas de payer les gouvernements nord-africains pour contrôler la sortie des pirogues. La solution consiste à cesser de presser sur le cou des pays d'origine, à les permettre de grandir sur la base de leurs propres principes économiques et sociaux, à cesser de les étouffer dans la pauvreté et les déchets.



On ne leur demande pas d'aumône, on ne leur demande pas plus. Grâce à Dieu, nous gagnons chaque centime que nous touchons pour nous et pour nos familles.








miércoles, 3 de julio de 2019

LA RUTA DE LAS PATERAS (PARTE II)

Antes de entrar en la descripción de cada ruta, es necesario decir que ninguna de ellas es segura. Buena prueba de ello es la enorme cantidad de personas que pierden la vida en estos trayectos que han transformado el océano Atlántico y el mar Mediterráneo en las mayores fosas comunes del mundo actual.
Cuando el mar está tranquilo, el trayecto (incluso los más largos) puede hacerse sin problemas. Pero poca gente cuenta con que, al salir al océano, el estado de la mar y los vientos pueden cambiar de forma muy repentina y terminar con la embarcación y la vida de las personas que la ocupan. De la gran mayoría de estas tragedias nunca se tiene constancia en Europa.
Dejando clara esta premisa, analizamos las características de las tres rutas más frecuentes.


Las rutas más frecuentadas en la migración


RUTA 1: SENEGAL-ISLAS CANARIAS

Desde el punto de vista de la navegación, esta es la ruta más segura.
Su principal riesgo se encuentra en la salida al océano, a la altura de Nouadibou. En esa zona los cambios en la mar son casi imprevisibles y muy bruscos. Con vientos de 80 a 100 km/h, el riesgo se dispara porque las pateras (de las que hablamos en la parte I) no son resistentes.
La distancia desde Dakar es de 1300 km, 850 desde Nouadibou. Puede cubrirse en 4 o 5 días de travesía.
El trayecto debe realizarse a una distancia mínima de 100 km de la costa. Este factor introduce un riesgo importante, ya que a esa distancia la profundidad es muy grande y las olas mucho mayores. A esas profundidades no es posible utilizar el ancla para mantener la embarcación, ya que no llegaría al fondo. Si el motor se para por cualquier causa, las pateras quedan a la deriva. Los vientos más peligrosos de invierno las arrastran hacia el continente americano. Algunas han aparecido en costas americanas, a 8000 km de distancia, sin ocupantes.
 La mayor ventaja de salir en esta ruta se centra en los capitanes de las pateras. Se trata en general de pescadores senegaleses que conocen muy bien la zona y saben identificar los cambios del mar y resolver situaciones difíciles. Además, si conocen muy bien las fronteras en el mar y los turnos de las patrulleras, pueden acercarse hasta 50 km de la costa, donde la profundidad es menor y los riesgos se reducen. Las patrulleras hay que evitarlas, no se puede arriesgar a esquivarlas o huir de ellas porque son muy rápidas y alcanzan a la patera con seguridad en caso de localizarla.
Hoy en día quedan pocos navegantes con experiencia dispuestos a salir en uno de estos viajes y los pescadores jóvenes que están dispuestos a dirigir las pateras no tienen suficiente dominio de la navegación, a pesar de contar con modernos GPS.


RUTA 2: LIBIA A ITALIA


Es una ruta de alto riesgo. Durante la guerra en Libia, esta travesía se hacía en barcos sólidos y grandes, pero el sobrepeso que transportaban los hacía muy peligrosos. Actualmente se realiza en grandes balsas que van equipadas tan solo para alcanzar las aguas internacionales. Transportan en ocasiones entre 200 y 500 personas. Al ejercer menos control las autoridades libias que las argelinas o tunecinas, las salidas se concentran allí. El océano atlántico es más peligroso en general que el mar Mediterráneo, pero estas embarcaciones dependen enteramente de la capacidad de actuación de las ONG's y guardacostas, quedando demasiadas veces en desamparo, sin combustible ni víveres para tantos ocupantes y a merced de gobiernos que se lanzan unos a otros la patata caliente de su acogida. Muchos se hunden ante la mirada y la inacción de los guardacostas que reciben órdenes de no ayudarlos. Algunos de ellos terminan en Lampedusa, por cercanía e intentan lograr el paso hacia Grecia o Turquía, más permisivos con la entrada de inmigrantes en sus territorios.


RUTA 3: EL ESTRECHO

El estrecho se convierte en una ruta muy peligrosa, en la que el riesgo viene de su mayor ventaja, la distancia es muy corta.
Sin embargo, la inexperiencia de los navegantes y la fragilidad de las embarcaciones (como ya comentamos en la parte I) la convierte en una ruta de alto riesgo. En cualquier zona de las cercanías del estrecho se acumulan personas que informan a los inmigrantes de por dónde atravesar y les facilitan las embarcaciones que necesitarán. Se les llama facilitadores, aunque en España se conocen como mafias.
En esta zona hay corrientes muy intensas que juegan con estas embarcaciones a remo casi sin control.
Hay muchos puntos posibles de partida desde el norte de Marruecos. Habitualmente se eligen aquellos de menor vigilancia. Pero el mayor riesgo se afronta en la llegada, porque en las proximidades de las costas rocosas, cualquier ola puede arrojar las pequeñas balsas contra la roca y se destruyen automáticamente, dejando pocos supervivientes. Y con los escasos medios de navegación con que cuentan no es fácil elegir el punto de llegada.

Para las rutas 2 y 3 hay que tener en cuenta que, en el caso de una persona subsahariana, implican un largo viaje por el interior, ya que en la mayoría de los casos quienes emprenden esta locura no tienen medios económicos para viajar en avión hasta Casablanca o Libia como turistas. Supone atravesar el desierto compartido entre Marruecos, Mauritania, Mali, Argelia. Este largo camino es extremadamente peligroso, y se encuentra sembrado de cadáveres. Muchos optan por viajar entre capitales, quedándose en algunas de ellas largos periodos de tiempo cuando encuentran un trabajo, lo que les permite ahorrar hasta poder superar el siguiente tramo. Así pueden transcurrir incluso varios años hasta que alcanzan un punto de salida que consideran seguro.
Y tras el viaje... La incertidumbre. Quienes llegan (que no son la mayoría) se enfrentan a una realidad que no es la que tenían en sus planes. Pero esa es ya otra parte de la historia.