domingo, 29 de diciembre de 2019

LE PODCAST DE L'INTERVIEW

Enchantés de l'interview que la chaîne SER vient de diffuser sur le programme "À  vivre, ce sont deux jours". Voilà le podcast pour que vous puissiez l'écouter. Merci à Lourdes Lancho et à tous ceux qui nous ont accueillis à la station chaîne SER Valladolid.

Maguette Sow, auteur et protagoniste. Une image Fotokolg

Carmen Yanguas, l'écrivaine. Une image Fotokolg



EL PODCAST DE LA ENTREVISTA

Encantad@s con la entrevista que acaba de emitir la cadena SER en el programa "A VIVIR QUE SON DOS DÍAS". Os facilitamos el podcast para que podáis escucharlo. Gracias a Lourdes Lancho y a tod@s los que nos atendieron en la emisora de Valladolid.

DESAYUNANDO CON MAGUETTE SOW

Carmen en la presentación de Valoria. Foto de Fotokolg

Sow en la presentación de Valoria. Foto de Fotokolg

sábado, 28 de diciembre de 2019

LAS PRESENTACIONES Y ENTREVISTA EN LA CADENA SER

Este domingo 29 de diciembre tendréis la oportunidad de escucharnos en el programa "A vivir que son dos días" de la cadena Ser, en la sección "Desayunando con" junto a Lourdes Lancho. Se emite a las 8:30 de la mañana, hay que madrugar un poquito.
Nuestro agradecimiento a tant@s y tant@s amig@s que estáis difundiendo y compartiendo nuestras entradas y las noticias sobre el libro, gracias a vosotr@s estamos llegando muy lejos. Y como ya sabéis, no tenemos límites.
Estas son algunas imágenes de las presentaciones en Valladolid (Azacán), Burgos (Bar Poa) y Valoria la Buena (Ayuntamiento). Gracias también a ellos, que nos han ofrecido sus locales para llenarlos de gente buena.

En Azacán, Valladolid

Con Laly, Nacho, Curro en el Bar Poa de Enrique Villar, 
un amigo comprometido con el arte, la literatura y
 la solidaridad(Burgos).Foto de Emilio Palacios

Con Roberto Pelayo, en Valoria, foto de Fotokolg

La más emocionante, el salón de actos del Ayuntamiento
de Valoria,lleno de amig@s. Foto de Fotokolg


jueves, 26 de diciembre de 2019

PRESENTACIÓN DEL LIBRO PALABRA DE SOW

Por fin podemos presentar el libro en persona. Estábamos esperando esta oportunidad de coincidir autor y coautora y, aunque sabemos que son días complicados, esperamos que nos acompañéis y nos animéis como hasta ahora con vuestro apoyo. Ahí van los carteles con las fechas y lugares en los que podremos encontrarnos durante los próximos tres días. Os esperamos.


Calle Calzadas 5, Burgos

domingo, 8 de diciembre de 2019

ÇA AURRAIT PU ÊTRE NOTRE FINALE

Il y a quelques jours à peine, nous avons appris qu'une pirogue avait coulé dans les eaux mauritaniennes alors qu'ils se dirigeaient vers les îles Canaries. Grâce à plusieurs amis en Espagne et en Afrique, nous avons pu connaître l'histoire qui a conduit à une finale si triste et nous voudrions vous la raconter, car elle rappelle, et beaucoup, ce qui s'est passé lors du premier voyage de Sow vers l'Espagne.

La pirogue est partie il y a environ deux semaines, d'une ville côtière de la Gambie, accompagnée d'une autre similaire. Leur voyage aurait dû durer une semaine avant d'arriver à Las Palmas. Mais, apparemment, le destin avait d'autres plans pour eux. Les malheureux occupants du navire venaient de la Gambie et du Sénégal.

Le voyage comprenait environ 2000 km, plus exactement 1600 km. Un bateau comme celui-ci peut avancer à 10 km/h, si le vent ne soufflait pas en contre. Ils auraient dû parcourir environ 400 km en 24 heures et ils y seraient arrivés en 8 jours. Cependant, au cours de ces deux semaines, ils ont parcouru uniquement 1260 km, ce qui veut dire qu'ils ont porté un fort vent contre eux et qu'ils ne pouvaient pas se déplacer normalement.

Probablement, dans cette situation, ils ont consommé tout leur carburant et leur nourriture et ils chercheraient un endroit pour y accoster et essayer de trouver des provisions, d'où ils ont navigué si près de la côte. Mais dans ces circonstances, on ne sait pas quel type de côte on approche, dans cette zone entre Nuadibú et Nouakchot, il y a beaucoup de bancs de sable. Ils doivent s'être échoués dans l'une de ces banques près du continent. Par conséquent, ceux qui avaient plus de force et qui savaient nager ont arrivé à être sauvés, tandis que les corps des autres ont atteint les plages de Mauritanie. S'ils avaient navigué à une distance habituelle, les corps n'auraient jamais été récupérés, les vents qui arrivent de la terre les auraient entraînés dans la mer. 141 personnes ont voyagé dans le bateau, dont seulement 40 ont été sauvées. L'autre pirogue a été interceptée par la marine mauritanienne.

Les images qui accompagnent cette entrée sont un hommage à toutes.



Nous avertissons de l'extrême dureté de la vidéo. Toute personne ayant un minimum d'humanité aura du mal à le voir.


En recuerdo a tod@s l@s fallecid@s
Algunos de los supervivientes



Deux bateaux similaires étaient partis quelques semaines auparavant. Ils ont fait un voyage tranquille, ce qui a fait confiance les occupants des dernières pirogues aux conditions de la mer. En hiver, les vents qu'on doit confronter dans la mer sont aussi violents que ceux de l'été, mais pas leur durée. En été, une tempête comme celle qui nous a frappés pendant notre propre voyage peut durer quelques heures, voire une journée entière. Mais en hiver, cette situation peut même durer une semaine.

Chaque fois que ces faits se répètent, viennent à mon esprit les heures qui pourraient avoir été nos dernières heures, et je sais que la vie que je vis maintenant est un don de Dieu. Malheureusement, tout le monde n'a pas le même chance et la mer ne pardonne pas les erreurs.

La plupart de ces personnes sont issues de familles de pêcheurs, qui n'ont pratiquement aucun revenu. La tentation des salaires européens, même s'ils ne sont pas gras, encourage ces jeunes à sortir pour aider leurs familles, qui les attendront à jamais, ou d'autres membres de la famille qui travaillent déjà en Europe et qui ne les embrasseront plus jamais.

Reposez en paix.

PODRÍAMOS HABER SIDO NOSOTROS

Hace tan solo unos días que hemos tenido noticias de una patera que se ha hundido en aguas de Mauritania cuando se dirigían hacia las islas Canarias. Gracias a varios amigos de aquí y de allí hemos podido saber de la historia que ha llevado a tan triste final y quisiéramos contarla, porque recuerda y mucho a la que ocurrió en el primer viaje de Sow hacia España.
La patera salió hace unas dos semanas de un pueblo costero de Gambia, junto a otra parecida a ella. Su viaje debería haber durado  una semana hasta llegar a Las Palmas. Pero, al parecer, el destino se les torció igual que a nosotros. Los ocupantes de la malograda embarcación procedían de Gambia y Senegal.
El viaje comprendía unos 2000 km, más exactamente 1600 km. Una embarcación como la suya puede avanzar a 10 km/h, si no lleva el viento en contra. Podrian recorrer unos 400 km en 24 h y habrían llegado en 8 días. Sin embargo en esas dos semanas han recorrido 1260 km, lo que significa que llevaban un fuerte viento en contra y no podían avanzar con normalidad
Probablemente, en esa situación han consumido todo su combustible y los víveres y estarían buscando una zona en la que atracar y hacerse con provisiones, de ahí que navegaran tan cerca de la costa. Pero en esas circunstancias no se sabe a qué tipo de costa te acercas, en esa zona entre Nuadibú y Nouakchot hay muchos bancos de arena. Han debido encallar en uno de esos bancos cercanos a tierra firme. Por eso, los que tenían más fuerzas y sabían nadar han podido salvarse, mientras que los cuerpos de los otros han llegado hasta las playas de Mauritania. Si hubieran navegado a la distancia normal, nunca se habrían recuperado los cuerpos, los vientos que llegan desde tierra los habrían arrastrado hacia mar adentro. Viajaban en la barca 141 personas, de las que solo 40 se han salvado. La otra patera fue interceptada por la marina de Mauritania.
Las imágenes que acompañan esta entrada son un homenaje a tod@s ell@s.

Advertimos de la extrema dureza del vídeo. A cualquier persona con un mínimo de humanidad le costará terminar de verlo. 

En recuerdo a tod@s l@s fallecid@s
Algunos de los supervivientes



Apenas unas semanas antes habían salido dos pateras parecidas, que han hecho un viaje tranquilo, y eso les hizo confiar en las condiciones de la mar. El problema de zarpar para estos viajes en invierno, es que los vientos a los que te enfrentas son tan violentos como los de verano, pero no su duración. En verano una tormenta como la que nos afectó a nosotros puede durar unas horas, incluso un día entero. Pero en invierno esa situación puede prolongarse durante una semana incluso.
Cada vez que algo así ocurre me vienen a la memoria las horas que pudieron ser las últimas para nosotros y sé que la vida que vivo ahora es un regalo de Dios. Lamentablemente no todos tienen la misma suerte, y el mar no perdona los errores.
La mayoría de estas personas son de familias pescadoras, que no tienen apenas ingresos. La tentación que suponen los sueldos europeos, por mínimos que sean, animan a est@s jóvenes a salir para ayudar a sus familias, que les esperarán siempre en sus casas, o a otros familiares que ya trabajan en Europa y que ya nunca los abrazarán al llegar.
Descansen en paz.

domingo, 1 de diciembre de 2019

L'ORIGINE DE L'HISTOIRE






Voilà Mame Sokhna Mbengue. C'était le nom de ma grand mère, et aussi celui de ma pirogue. Je l'avais construite du bois de ma deuxième pirogue, en 2004. Celle qui m'avait presque conduit en Espagne. Je m'en souviens très bien, parce que l'on fêtait le 44 anniversaire de l'indépendence du Sénégal, le 4ème du 4 (avril) du 44ème année de l'Indépendance. Celle-là était 10 m de long, et j'ai employé son bois, d'une bonne qualité, pour construire celle de l'image, à 18m.
Lorsqu'on parle en Europe de pirogues, l'idée qui vient à l'esprit est celle d'un tout petit bateau remplit au ras de gens qui naufragent ou, heureusement, qui arrivent dans quelque plage de la Méditerranée ou de l'Océan Atlantique.
La plupart des européens ne connaissent pas ce qu'une pirogue (gal) peut signifier pour une famille sénégalaise. Une de ces pirogues est, en soi-même, une entreprise. De 20 à 30 personnes peuvent y travailler, entre pêcheurs, vendeurs, distributeurs des poissons.
Grâce aux revenus produits par une pirogue, presque 100 personnes peuvent supporter les frais du jour le jour. El la plupart de ces travailleurs appartiennent à une même famille. Celles du Sénégal sont très nombreuses.
 Chaque pirogue arrivée dans les côtes Espagnoles est, bien détruite si elle est tout à fait abîmée, bien saisie et transportée dans un des dépôts préparés pour les bateaux qui sont saisis à cause de differents infractions. Elles y attendent l'ordre de destruction venue d'un jugé et qui pourrait mettre même cinq ans à arriver. Seulement les bâteaux de plaisance ou ceux qui sont pneumatiques pourront être mis aux enchères.
Cette face des migrations n'est presque jamais annalysée. Mais chaque piroque est une entreprise familiale fermée, un besoin de récommencer qui se crée au pays d'origine. En ce cas, au Sénégal. Pourquoi allait une famille laisser partir sa première source de revenus? Uniquement parce que les mers du Sénégal sont décimés, en ruine, à cause des grands bâteaux de pêche européens et asiatiques.
Mais les européens qui critiquent l'arrivée d'immigrés sur les côtes de leurs pays, savent-ils que leurs propres gouvernements poussent ces pirogues dans la mer?
Nous ne connaissons pas les raisons de chaque migrant pour décider de partir, mais, chez les pêcheurs, la perte de capacité de pêche à cause des grandes puissances a beaucoup influencé. Et on n'en parle jamais.
Cette pirogue a sauvé ma vie pendant mon premier voyage. Peut être elle n'existe plus, mais dans mon esprit, elle continue vivante.



LE SUICIDE D'OMAR

Il y a quelques semaines, nous avons lu et entendu parler du suicide d'un jeune Guinéen Conakri qui avait presque réalisé son rêve d'atteindre l'Europe. Il est arrivé en Espagne en mai 2019 et  il a été reconnu comme mineur et interné dans un centre pour les MENA où il a tenté de rétablir son esprit traumatisé lors de ce voyage difficile. Dans ce processus, un test osseux dont nous avons déjà parlé dans ce blog et dans le livre PALABRA DE SOW, détermine en octobre qu'il n’est pas mineur. Et on le jette dans la rue. À l'impuissance. Pour un test dont la crédibilité est plus que remise en question. La déshumanisation termine à nouveau avec la vie d'un garçon qui ne pouvait plus résister, malgré l'aide de particuliers qui tentaient de l'accueillir et de l'aider.

Ils ne sont que des enfants, ils habitent dans des centres surpeuplés, effrayés, ils ne comprennent pas la langue ou la culture. Ils ont seulement besoin d'insertion, de formation, de soutien. Méfiez-vous des informations sur les médias, car elles sont manipulées à l'extrême.

EL SUICIDIO DE OMAR

Hace algunas semanas leímos y escuchamos la noticia del suicidio de un joven de Guinea Conakri que casi acababa de lograr su sueño de alcanzar Europa. Llegó a España en mayo de 2019 y fue reconocido como menor e internado en un centro para MENAs donde intentaba reconstruir su ánimo traumatizado por el duro viaje. En este proceso, una prueba ósea de las que ya hemos hablado en este blog y en el libro PALABRA DE SOW, determina en octubre que no es menor. A la calle. Al desamparo. Por una prueba cuya credibilidad está más que puesta en duda. La deshumanización termina de nuevo con la vida  de un muchacho que no pudo resistir más, a pesar de la ayuda de personas particulares que trataron de acogerle y ayudarle. 
Por favor, son niñ@s, internad@s, hacinad@s, asustad@s, no comprenden el idioma ni la cultura. Solo necesitan inserción, formación, apoyo. Cuidado con las informaciones que nos cuelan en los medios, porque están manipuladas hasta el extremo.