viernes, 11 de octubre de 2019

L´ ASYMÉTRIE ENTRE DEUX MONDES

Cet été, j'ai eu l'honneur d'avoir été invitée par mon ami Maguette Sow à visiter le Sénégal. Il m'a proportioné sa maison et celle de sa famille, y compris celle de sa sœur, pour y passer quelques journées en vacances avec une amie. Et je n’ai pas hésité, j’ai cherché un vol aller-retour abordable aux dates qui nous convenaient à tous les deux et nous avons préparé nos valises. Nous n'avions plus rien à penser, car tout ce qui était nécessaire à Dakar et ses environs était fourni par sa sœur, ses neveux et nièces, sa femme et ses enfants. Avant prendre l'avion, nous nous sommes renseignées d'après les conditions pour pouvoir visiter le pays, des vaccinations et des visas. Les vaccins étaient une question d'attendre quelques jours. En ce qui concerne le visa, à l'ambassade, on nous a dit qu'en tant qu'Européennes, nous n'avions besoin d'aucune procédure pour rester dans le pays. Au Sénégal, nous avons reçu un traitement amical dans tous les endroits que nous avons visités, mangé, bavardé et apprécié la compagnie de gens de qualité partout. Nous avons profité de la joie et de la couleur de l’Afrique.
Avec Taco, Maguette et mon amie Encarna (Jongo ma)
en bateau vers Gore

Avec Bousso, Maguette et leur père, Encarna et moi

En promenade avec la belle Taco
Suite à cette visite, on a beaucoup pensé aux énormes difficultés que les sénégalais trouvent au moment de voyager en Espagne, même si une partie de leurs familles sont ici. Maguette Sow, il ne peut pas recevoir librement la visite de ses proches chez lui, même si sa résidence est en ordre depuis des années en Espagne. Pour obtenir un visa de visiteur, ils ont besoin de paperasse sans fin avec les traductions qui en résultent (à 50 € la page) et de rendez-vous pour un minimum de six mois, plus probablement un an plus tard, l'approbation du gouvernement d'ici et de l'ambassade de là. Ça arrive toujours. Et après, c'est la méconfiance dès leur arrivée en Espagne, le soupçon, la criminalisation même envers  les enfants.


On devrait parler plutot en Europe de vrais renseignements, d'intégration, d'acceptation. Le reste... il vaut mieux laisser tomber.

LA ASIMETRÍA ENTRE DOS MUNDOS

Este verano tuve el honor de ser invitada por mi amigo Maguette Sow. Me ofreció su casa y la de su familia, incluida la de su hermana, para pasar unos días de vacaciones con una amiga. Y no lo dudé, busqué un vuelo de ida y vuelta asequible en las fechas que nos cuadraban a ambas y preparamos las maletas. No tuvimos nada más en que pensar, porque todo lo necesario en Dakar y sus alrededores nos lo proporcionaron su hermana, sus sobrinas y sobrinos, su mujer y sus hijos, además de él mismo. Antes de coger el vuelo nos informamos acerca de las condiciones para visitar el país, vacunas y visado. Las vacunas fueron cosa de esperar unos días y banderillazo. En cuanto al visado, en la embajada se nos indicó que siendo europeas no necesitábamos trámite ninguno para permanecer en el país. Una vez allí, recibimos un trato acogedor y amable en todos los lugares que visitamos, comimos, charlamos y disfrutamos de la compañía de buena gente en todas partes y nos llevamos un poco de la alegría y el color de África. 

Con Taco, sobrina de Sow, en el barco hacia Gore

Con Sow, su hermana Bousso y su padre

Con Taco, paseando por la isla de los esclavos
A raíz de esta visita, me viene a la cabeza las enormes dificultades que tienen ellos para venir a España, incluso teniendo a sus familiares aquí. Sow no puede recibir libremente la visita de sus familiares en su casa, incluso teniendo la residencia en regla desde hace años en España. Para conseguir un visado de visita son necesarios interminables papeleos con sus consiguientes traducciones juradas (a 50€ la página) y citas para seis meses mínimo, más probablemente un año más tarde, el visto bueno del gobierno de aquí y la embajada de allá que no siempre se consigue. Para ponerlos en duda en cuanto ponen el pie en España, sospechar, desconfiar, criminalizar incluso a los niños.
Deberíamos hablar más de información real, integración, aceptación. Lo demás sobra.