sábado, 31 de agosto de 2019

LA CRIMINALIZACIÓN DE LOS INMIGRANTES EN ESPAÑA

Por cada 100 personas que entran en España saltando las vallas de Ceuta y Melilla, entran por el aeropuerto 400 personas no legalizadas que permanecerán en el país. Sin embargo, los que entran por la valla se juegan la vida porque no tienen nada, la pobreza es lo que les obliga a elegir ese camino. Los que han entrado como turistas, pagando un billete de avión y un alojamiento normalmente, tienen recursos. Quieren mejorar su vida, como los otros, pero no son pobres. Es por este motivo por lo que se nos insiste en los primeros mientras no se presta atención a los segundos.
La pobreza es lo que está criminalizado. Nos muestran una horda de personas que han saltado la valla y nos bombardean con un discurso del miedo. Automáticamente, al entrar son ya criminales que amenazan tu seguridad y la de tu familia. Aunque en su vida hayan delinquido y se estén jugando la vida literalmente por sacar adelante a su familia.
Este discurso hace que cuando muchas personas se encuentran con un inmigrante en cualquier ámbito, desconfíen o incluso lo eviten.
Que cuando un inmigrante se enfrente a la justicia por una infracción, que no por un crimen, frecuentemente ligada a su estado de pobreza, sea tratado por la mayoría de los jueces y policías como criminal, sin haberlo sido jamás. En España se presume de tener una justicia universal, se asigna a cualquiera que no puede pagar un abogado de oficio. Pero es triste comprobar que poco pueden hacer frente a la ley de extranjería en vigor y que en la mayoría de las veces trabajan ya rendidos de antemano a que al inmigrante se le condene a penas exageradas. No luchan realmente por ellos, admiten mecánicamente lo que viene ocurriendo a los precedentes admitiéndolo como normalidad.
No son criminales y no nos invaden. Invadir es lo que tradicionalmente ha hecho Europa con África, tomando sus gobiernos, sus recursos, incluso sus personas como si de entrada les pertenecieran.


Varios inmigrantes en el aeropuerto
Grupo de subsaharianos celebra recientemente el salto de la valla




Dibujo que representa la disposición de los esclavos africanos en los barcos
Esquema de la distribución de los esclavos en un barco esclavista... no hace tanto

¿Y si pudiéramos olvidarnos de las diferencias y centrarnos solo en las personas?


LA CRIMINALISATION DES IMMIGRÉS EN ESPAGNE

Sur 100 personnes qui entrent en Espagne en franchissant les barrières de Ceuta et Melilla, 400 personnes non légalisées, et qui resteront dans le pays, y entrent par avion. 

Cependant, ceux qu'y entrent à travers la barrière risquent leur vie parce qu’ils n’ont rien, c'est la pauvreté qui les oblige à choisir cette voie. Ceux qui sont entrés en tant que des touristes, en payant un billet d'avion et un hébergement normalement, ils ont des ressources. Ils veulent améliorer leur vie, comme les autres, mais ils ne sont pas pauvres. C'est pour ça que les moyens nous font remarquer les premiers, alors qu'aucune attention n'est accordée aux derniers.

C'est la pauvreté qui est criminalisée. On montre les spectateurs une horde de gens qui sont arrivés à sauter la clôture et on bombardent la population d'un discours basé sur la peur. Automatiquement, du moment de l'entrée, ils sont déjà traités de criminels qui menacent la sécurité des citoyens et de leurs familles. Bien qu' ils n'aient jamais commis des crimes et qu'ils risquent littéralement leur vie pour faire améliorer le futur de leurs propres familles.

Ce discours a comme conséquence que nombreuses personnes méfient ou même évitent tout rapport avec un immigré dans n'importe quel domaine. 

Quand un immigré doit faire face à la justice pour une infraction, et non pour un crime, souvent lié à son état de pauvreté, il est traité par la majorité des juges et des policiers comme un criminel, sans jamais l'avoir été. En Espagne, un pays fier d'avoir une justice universelle, un avocat ex officio est attribué à quiconque qui ne peut pas payer. Mais il est regrettable de constater que la loi sur l’immigration en vigueur ne leur permet guère de travailler en faveur de leur client. Dans la plupart des cas, ces personnes baissent leurs bras devant des peines exagérées qui tombent systématiquement sur l'immigré. Ils ne se battent pas vraiment pour eux, ils admettent mécaniquement ce qui s'est passé dans les précédents. Alors, c'est normal. La ratio d'étrangers dans les prisons de l'Espagne es de plus en plus grande, bien qu'ils ne soient pas de vrais criminels.

Remarquons bien ça. Nous ne sommes pas des criminels et  nous n'envahissons pas l'Europe, comme on y dit. L’invasion est ce que l’Europe a toujours fait avec l’Afrique, prenant ses gouvernements, ses ressources, même ses gens comme s’ils leur appartenaient.


Plusieurs africains montrent leur joie après avoir sauté la clôture

Quelques immigrés à l'aéroport de Madrid Adolfo Suárez



Disposition des esclaves africains dans les bateaux d'esclavage dans la cave, surpeuplée
Schéma de la distribution des esclaves dans un navire


Traitons les gens en tant que des humains, ne nous laissons pas tromper par les manipulateurs, n'ayons pas peur aux differences.

sábado, 24 de agosto de 2019

PRÉSENTATION ET ÉDITION D'UN LIVRE QUI VISE À MONTRER UNE RÉALITÉ

Si vous êtes venu jusqu´à notre blog, c’est parce que vous avez quelque rapport avec l’Afrique.

Ou peut-être que vous pensez à l'avoir dans un prochain avenir.

Quel que soit votre cas, RED SENEVAL vise à être le lieu commun des gens qui pensent qu'il peut exister un rapport beaucoup plus enrichissant entre l'Europe et l'Afrique.

Et ce n'est pas parce que celui de maintenant ne le soit pas. Mais nous savons que ça peut beaucoup  améliorer. Et nous nous avons proposé de faire notre part.

Nous avons beaucoup d’idées et de projets en tête, ils vont petit à petit peupler ce blog de nouveaux articles. Pour le moment, nous avons les portes ouvertes. Aux idées, aux amis, aux collaborateurs. Et nos bras sont sont également ouverts pour accueillir, mettre en contact, soutenir, accompagner les personnes venues d'Afrique sur ces terres en quête d'un avenir et qui ont besoin d'un premier contact humain. Et aussi pour les personnes ici, en Europe, en Espagne, qui souhaitent collaborer, approfondir, connaître d’autres réalités ou qui ont besoin d’être soutenues dans quelques situations de difficulté.

Ouvrons cette porte et commençons à marcher.

Notre devise est Teranga, l'hospitalité. Le Sénégal est le pays de l'hospitalité, nous voulons l'être aussi.



Bienvenue à RED SENEVAL. Nous commençons ce voyage de voyages.

Eh bien! Voici notre première activité, dans laquelle nous espérons que quelques-uns d'entre vous allez nous accompagner.
Il s'agit de la publication d'un livre. Peut être, vous nous avez déjà entendu en parler, et même vous avez conseillé Sow de raconter toutes les immenses difficultés  qu'i a traversées jusqu'au moment de la legalisation de sa situation.
Eh bien, ça y est. On pourra l'avoir dans les mains bientôt. Nous avons déjà une bonne éditorial, mais ses tirages son petits et nous voudrions arriver un peu plus loin. C'est pour ça que nous avons crée une compte de crowfounding (je crois que c'est comme ça qu'on l'écrit). Vous n'avez que cliquer là:


Nou n'avons pas d'expérience, mais on espère que vous pourrez y contribuer avec une aide économique ou en partageant le lien.
Merci à tous de vos témoignages et de votre appuy pendant ces premiers pas. Allons-y!! Avec joie!


lunes, 19 de agosto de 2019

¿ES EUROPA REALMENTE UN CONTINENTE SEGURO?

Hoy queremos hablar de todo lo que desde nuestra infancia en Senegal y otros países africanos se nos dice acerca de Europa.
Se nos insiste desde todos los medios en que Europa es un continente seguro, en el que todos los sueños de futuro son posibles, el mejor lugar donde cualquiera querría vivir, en el que los problemas desaparecen. Y eso es lo que la mayoría de los africanos cree, mayoría en la que yo ya no me incluyo. Y no es que en Europa no haya encontrado un modo de ganarme la vida. Se trata sobre todo del enorme precio que se paga para ello. Y de eso nunca se nos habla allí. Por eso cualquier joven africano con ciertas inquietudes arriesga lo que sea para llegar a la "tierra prometida".
Sin embargo, no creo que los africanos que parten desde Libia, un país arrasado por las potencias europeas y norteamericana, pasando tantos sufrimientos hasta llegar a aguas internacionales, tengan ya hoy en día la misma idea. Su única posibilidad de salir de la desesperación y salvar la vida era ser rescatados por alguna ONG. Viendo lo que está pasando desde hace tiempo, que los barcos gubernamentales de salvamento marítimo se limitan a mirar, sin hacer nada, mientras ellos mueren ahogados o víctimas de la debilidad por enfermedades no atendidas o la falta de agua y alimentos que se produce tras días de hacinamiento. Muera quien muera, nada importa para los gobiernos que los mandan, ¿qué tipo de salvamento es ese? ¿Lo único que importa es que no atraviesen las fronteras europeas. 
¿Quién está seguro en Europa? La cuna de la democracia, de las oportunidades para todos, ¿ofrece seguridad a quienes se la piden en estado de absoluta desesperación? Personas que huyen de un país en conflicto para salvar su vida y sin embargo la pierden ante la mirada de representantes del continente perfecto.
Puedo decirlo en primera persona porque en mi llegada y permanencia en Europa, en concreto España, he visto situaciones muy duras de pérdida de derechos fundamentales que estos gobiernos dicen defender a capa y espada. Y sé, por mi misma experiencia personal, que la gran mayoría de los europeos no están de acuerdo con la postura de sus gobiernos en estas situaciones que ya se repiten con demasiada frecuencia. Los ciudadanos  europeos de base forman parte en su mayoría de los que apoyan iniciativas como las de Open Arms o Médicos sin fronteras, que se hacen a la mar para intentar resolver lo que sus gobiernos no están resolviendo. Y la verdadera solución no está en pagar a los gobiernos norteafricanos para que controlen la salida de pateras. La solución está en dejar de pisar el cuello de los países de origen, dejarlos crecer basándose en sus propios principios económicos y sociales, dejar de asfixiarlos en la pobreza y en la basura. 
No se les pide limosna, no se les pide más. Los que estamos aquí, gracias a Dios, nos ganamos a pulso cada céntimo que conseguimos para nosotros y nuestras familias.




L'EUROPE, C'EST VRAIMENT UN CONTINENT EN SÉCURITÉ?

Aujourd'hui, on voudrait parler de tous les beaux mots qu'on nous parle, d'après l'Europe, chez nous, les Africains.
On nous a fermement convaincus que l'Europe est un continent en sécurité, où tous les rêves d'avenir sont possibles, le meilleur lieu où quiconque pourrait vivre, où les problèmes disparaissent.
 Et la plupart des Africains le croient sans hésiter, moi y pas compris. Et ce n'est pas que je n'ai pas trouvé un moyen de gagner ma vie en Europe, mais l'énorme prix à payer pour y arriver.
Et on n'en parle jamais en Afrique.
C'est pourquoi tout jeune Africain inquiet de son futur risque tout pour arriver à la "terre promise".
Cependant, je ne crois pas que les gens qui partent de la Lybie, ravagée par un conflit originé par les grandes puissances européennes et de l'Amérique du nord, et qui subissent tant de souffrances pour arriver aux eaux internationales, aient maintenant la même idée. Se trouvant devant les bateaux de sauvetage maritime gouvernamentaux qui les regardent mourir à cause des naufrages ou des maladies causées par le manque d'eau ou de nourritures, des médicaments, ils ne doivent pas du tout se ressentir en sécurité.
Rien ne compte pour les gouvernements des pays qui les envoient à rien faire que d'éviter que les immigrés traversent leurs frontières.
Qui se trouve en sécurité en Europe?
Le berceau de la démocratie, des opportunités pour tous, offre-t-il la sécurité à ceux qui le lui demandent dans un état de désespoir absolu? Les personnes qui s'en fuient d'un pays en conflit pour sauver leur vie, tout en la perdant devant la fainéantise des représentants du continent parfait, ne doivert pas y croire non plus
.

Je peux le dire à la première personne parce que, lors de mon arrivée et de ma présence en Europe, en particulier en Espagne, j'ai été confronté à des situations très difficiles de perte des droits fondamentaux que ces gouvernements prétendent défendre de tout leur mieux. Et je sais personnellement que la grande majorité des Européens n’est pas d’accord avec la position de leurs gouvernements dans des situations qui se répètent déjà trop souvent.
Les citoyens européens de base appartiennent principalement à ceux qui soutiennent des initiatives comme celles d'Open Arms ou des Médecins sans frontières, qui prennent la mer pour tenter de résoudre ce que leurs gouvernements ne résolvent pas. Et la vraie solution n' est pas de payer les gouvernements nord-africains pour contrôler la sortie des pirogues. La solution consiste à cesser de presser sur le cou des pays d'origine, à les permettre de grandir sur la base de leurs propres principes économiques et sociaux, à cesser de les étouffer dans la pauvreté et les déchets.



On ne leur demande pas d'aumône, on ne leur demande pas plus. Grâce à Dieu, nous gagnons chaque centime que nous touchons pour nous et pour nos familles.